Les compléments alimentaires surveillés de près

Les compléments alimentaires peuvent-ils avoir des conséquences délétères sur la santé? Pour le savoir, l’Anses avait lancé en 2010 un dispositif de nutrivigilance. Quatre ans après, l’heure est au bilan. Selon le rapport publié par l’Anses, la plupart des signalements d’effets indésirables émanant des professionnels de santé concernaient effectivement les compléments alimentaires et plus particulièrement les compléments alimentaires minceurs et capillaires.

D'après l'Anses, ce sont les compléments alimentaires minceur qui sont les plus consommés.

Des compléments alimentaires pas si anodins…Depuis 2010, l’Agence nationale de sécurité sanitaire a mis en place une mission de

nutrivigilance quant aux possibles effets indésirables des

compléments alimentaires et de certains aliments spécifiques comme les boissons énergisantes, les nouveaux aliments tels que la pulpe déshydratée de fruit de baobab, ou encore les produits destinés à une population spécifique comme ceux “

sans gluten“. Ce sont les professionnels de santé qui se chargent de faire remonter les effets néfastes présentés par leurs patients. Au total, 1565 cas ont été signalés à l’Anses, dont 76% concernent des compléments alimentaires. Les

compléments alimentaires minceurs (15%), les compléments alimentaires capillaires (11 %) et hypocholestérolémiants (10 %) forment le trio de tête. Les boissons énergisantes représentent la deuxième catégorie de signalements, avec 258 cas.Globalement, les patients se sont surtout plaints d’effets indésirables d’ordres hépatique (19,9%), gastro-entérologique (18,4%) et allergologique (16%). Les compléments alimentaires, état des lieuxEn France, un adulte sur cinq et un enfant sur dix consomment au moins occasionnellement des compléments alimentaires ou des

vitamines et

minéraux sous forme médicamenteuse. Dans près des deux tiers de cas, les consommateurs procèdent à une cure, généralement en hiver (70% des enfants et 54% des adultes), sinon en automne (25% des adultes et des enfants).La prise de compléments alimentaires dure en moyenne quatre mois et demi chez les adultes et deux mois et demi chez les enfants. Les adeptes de ces produits cherchent surtout à “maintenir leur santé“. 33% veulent lutter contre la

fatigue, 21% résoudre des problèmes de santé particuliers et 17% rester en bonne santé ou lutter contre les maladies. L’Anses rappelle que la consommation de compléments alimentaires “ne doit pas se substituer à une alimentation diversifiée et devrait être assortie d’un conseil personnalisé auprès d’un professionnel de santé“. Et de conclure : “Pour une grande majorité de la population, une alimentation équilibrée permet d’apporter l’essentiel des nutriments nécessaires pour couvrir les besoins nutritionnels“.RelaxnewsSource :

La nutrivigilance, un dispositif au service de la sécurité du consommateur, Anses,  08 octobre 2014Click Here: camiseta river plate