Quelques jours avant l’ouverture du procès de l’affaire PIP, une décision de la cour d’appel d’Aix-en-Provence a ouvert la possibilité d’une indemnisation des femmes qui se sont fait retirer leurs prothèses à titre préventif.
Le chirurgien Denis Boucq prépare une patiente avant de lui retirer les prothèses PIP défectueuse à la clinique Mozart à Nice.
Fin 2011, le ministre de la Santé recommandait que soit proposé le retrait des prothèses PIP “à titre préventif et sans caractère d’urgence“ aux femmes qui les portent, et ce même en l’absence de signes de détérioration de l’implant.Fin janvier, les ordonnances rendues par la juge Annaïck Le Goff, en charge du volet ouvert pour “blessures volontaires“ en 2011 par le parquet de Marseille, écartaient de la procédure les femmes dont les prothèses retirées ne présentaient pas de rupture. Cinq plaignantes avaient fait appel de cette décision. Et le 11 avril, la chambre d’instruction de la cour d’appel d’Aix-en-Provence (Bouches du Rhône) leur a donné raison en infirmant les ordonnances, ouvrant ainsi la voie à l’indemnisation de nombreuses femmes qui avaient fait retirer leurs implants de manière préventive.Selon l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, depuis la décision de police sanitaire de mars 2010 et jusqu’à fin décembre 2012, 10 900 femmes ont subi une explantation préventive (retrait de la prothèse qui fait suite à un souhait de la patiente, sans qu’un signe clinique ou échographique d’un événement indésirable ait été détecté préalablement).Cette décision intervient à quelques jours du procès pour tromperie aggravée qui s’ouvrira mercredi au tribunal correctionnel de Marseille. A Marseille, 5 127 porteuses de prothèses avaient porté plainte fin mars.David Bême Sources :Europe 1 – avril 2013“Les prothèses mammaires implantables PIP : état des lieux“ – avril 2013 – (
document accessible en ligne)Crédit photo : BEBERT BRUNO/SIPAClick Here: camiseta seleccion argentina