Dépression saisonnière : un traitement pour la soigner sur le long terme

Des chercheurs américains ont trouvé une nouvelle façon de traiter la dépression saisonnière ou trouble affectif saisonnier (TAS). Leur méthode s’appuie sur la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) et permettrait d’éviter la rechute année après année.

Des chercheurs américains ont découvert que la thérapie cognitivo-comportementale était plus efficace que la luminothérapie pour traiter la dépression saisonnière.

Antidépresseurs et luminothérapie, le traitement classiqueRares sont les personnes appréciant de voir les jours raccourcir en hiver. La chose s’avère encore plus difficile pour certains. Ces derniers souffrent de dépression saisonnière, ou trouble affectif saisonnier (TAS).En complément des antidépresseurs, le traitement traditionnel du TAS repose sur la

luminothérapie. Les patients doivent s’installer face à une lampe d’une intensité de 10.000 lux tous les matins afin de mettre en route leur rythme circadien.

Chasser les pensées négatives avec la thérapie cognitivo-comportementaleUne équipe de l’Université du Vermont a tenté un autre traitement : la

thérapie cognitivo-comportementale (TCC). Parfois utilisée pour traiter la

dépression, elle n’avait jamais encore été utilisée pour guérir le TAS.
La TCC vise à remplacer les schémas de pensée négatifs et à enrayer les attitudes négatives pour doper la positivité et la confiance en soi.
Du point de vue du TAS, l’équipe a voulu modifier les pensées négatives liées à l’hiver.Au lieu d’hiberner et de subir la saison, les patients peuvent ainsi l’accueillir à bras ouverts et maintenir leurs activités et leurs habitudes.La thérapie cognitivo-comportementale efficace sur le long termeAfin d’examiner les bienfaits potentiels de la TCC, les chercheurs ont fait appel à 177 adultes souffrant de TAS.Sur 6 semaines, 88 des participants ont suivi un programme de thérapie cognitivo-comportementale. Les 89 autres ont suivi 6 semaines de luminothérapie.Les résultats montrent qu’au premier hiver post-traitement initial, les deux groupes affichent une nette amélioration du point de vue du TAS. Les chercheurs ne remarquent pas de différence entre les deux traitements.Le deuxième hiver, cependant, 45,6 % des patients utilisant la luminothérapie rechutent contre 27,3 % des participants pratiquant la TCC. La sévérité des symptômes est également plus réduite chez ceux qui pratiquent la TCC.Les chercheurs en concluent que la TCC a été plus efficace à long terme, car elle nécessite un investissement plus grand et davantage d’efforts que la luminothérapie.Un manque d’assiduité chez les adeptes de la luminothérapieLa TCC enseigne comment changer sa manière de pensée, ce qui permet de mieux surmonter ce trouble, année après année.De plus, les chercheurs ont noté un manque d’assiduité élevé chez les utilisateurs de la lampe : moins d’un tiers des participants du groupe de luminothérapie ont poursuivi le traitement après la toute première session. La luminothérapie suppose un usage quotidien de l’automne au printemps. Cela peut expliquer les meilleurs résultats de l’autre groupe.Click Here: cheap all stars rugby jersey