Boom inquiétant de méningites en Seine-Maritime

Chaque année entre 700 et 800 méningites à méningocoque apparaissent en France, le plus souvent durant l’hiver. Mais dans un communiqué, la Direction générale de la santé s’inquiète de la recrudescence de cas dans le département de Seine Maritime, et plus particulièrement la ville de Dieppe et ses environs. Depuis 2003, le nombre des infections invasives à méningocoque (IIM) n’a cessé d’augmenter : 32 cas en 2003, 27 en 2004 et 42 en 2005, contre 11 en 2002. Depuis le début de l’année 2006, 15 cas ont été recensés, soit un nombre équivalent à l’année dernière, à la même époque. Environ un quart des cas est dû à une souche particulière de méningocoque B (le B14) rarement rencontrée en France, qui se caractérise par une sévérité accrue.
Cette infection peut être guérie si elle est prise en charge précocement par un antibiotique adapté, et par le traitement systématique de toute personne ayant été en contact rapproché et prolongé avec les malades, pour éviter le développement de la maladie. Même s’il n’existe pas de vaccin contre les méningocoques du type B, la France a étudié la possibilité d’utiliser un vaccin spécifique développé par la Norvège, il y a une vingtaine d’années contre une souche proche de celle incriminée en Seine Maritime.
L’efficacité de ce vaccin ayant été démontrée également sur la souche B14, le ministre de la santé et des solidarités a demandé l’achat de la totalité des doses disponibles, soit 9 000 doses. Celles-ci, permettront, d’ici la fin du mois d’avril, de procéder à une vaccination autour des cas confirmés de B14.
Parallèlement, les modalités permettant de relancer une production de masse sont à l’étude, comme l’a préconisé le Conseil supérieur d’Hygiène Publique de France.Source : Communiqué du ministère de la santé du 7 mars 2006Click Here: racing club camiseta